Anna Traube - rescapée du Vel' d'hiv'
Mais comment des Français, les gendarmes français, ont ils pu collaborer avec l occupant de cette façon ?
comment 4000 enfants n'ont pu arracher la compassion de leur cœurs de fer ?
J'admire votre courage. Merci de nous communiquer votre histoire. Je ferai écouter votre témoignages à mes enfants qui ont une vingtaine d'années et je sais que penser à votre force leur fera du bien.
Bravo même en temps de guerre vous gardez espoir et force.
Vous résistez aux conditions allemandes.
Bravo vous êtes très courageuse.
Force et courage bravo.
Anna Traube s’est évadée du Vel' d'Hiv' suite à la rafle des Juifs parisiens de juillet 1942 opérée par des policiers français « zélés ». Elle avait alors 20 ans. C’est le 16 juillet qu’elle est arrêtée à son domicile et conduite au Vélodrome d'Hiver. Pressentant une issue fatale, elle veut s'enfuir et rejoindre ses proches que, dans un sursaut de conscience, elle avait pris soin de cacher. Les conditions extrêmes de détention, la faim, la soif et la maladie ne parviennent pas à la détourner de cet objectif. Elle échappe à la mort par deux fois, grâce à sa présence d'esprit et à la complicité de quelques personnes (policier, médecin, ouvrier). (Mise à jour: juillet 2006)
Le travail de séquençage, de titrage, les documents et les annexes de cette conférence ont été réalisés par Sigalit Lavon et par la coordination éditoriale d'Akadem.
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Auschwitz sans retour 29 janvier 18:47, par Clairette
Dans le témoignage de madame Anna Traube, entre autres il a été dit, à un certain moment au Vel d'hiv que les enfants de moins de 15 ans nés en France, pouvaient partir... Je me souviens très bien de cette rafle ou ma tante maternelle et mes deux petites cousines nées en France, à Paris, âgées de 5 ans 1/2 et 3 ou 4 ans ont été arrêtées. Le matin même de la rafle ma mère a su que sa sœur avait été arrêtée ainsi que ses deux enfants et le bruit circulait que quelqu'un de la famille pouvant se porter garant pouvait les faire libérer. Ma mère n'a pas hésité une seconde, mon père était au travail. Elle m'a prise moi âgée de 6 ans et mon petit frère de 1 an et nous sommes allées dans un bureau dont je ne me souviens pas de l'adresse, pour essayer de les faire sortir. Nous n’étions pas les premiers il y avait énormément de monde. Lorsque ma mère a fait sa demande la réponse a été négative. Elle a insiste en demandant à avoir au moins la garde des enfants ce qui lui a été également refusé. Ma tante et mes petites cousines ont été transférées à Pithivier puis Auschwitz sans retour...