Yom Haatsmaout célèbre l’accomplissement d’un espoir millénaire : le retour du peuple juif sur sa terre. Plus qu’une fête nationale, cet événement historique marque la renaissance d’une nation après des siècles d’exil. Entre histoire, politique et mémoire collective, Yom Haatsmaout rappelle le chemin parcouru et les défis relevés pour faire d’un rêve ancien une réalité contemporaine.
Les attaques du 7 octobre 2023 ont profondément modifié notre rapport à l'antisémitisme, faisant évoluer drastiquement l'antisionisme. Des notions apparaissent, de nouveaux ennemis se dévoilent. Génocide, apartheid, Nétourei karta ou Tsedek, la gauche américaine et l'Afrique du Sud... Depuis le matin du plus grand massacre antisémite depuis la Shoah, Akadem se penche sur ces notions centrales.
"Si vous le voulez, ça n'est pas un rêve": le célèbre mot d'Herzl en dit long sur la dimension utopique du projet sioniste. Né dans l'esprit d'un juif assimilé et théorisé par des penseurs majoritairement athées, le retour à Sion n'a pour autant jamais été dépourvu d'une portée messianique: table-rase du passé exilique, résurrection d'une langue éteinte, création d'un homme nouveau, établissement d'une société égalitaire (l'expérience du Kiboutz), fertilisation d'une terre aride...le sionisme politique comporte toutes les composantes de la fondation d'un ordre nouveau.
Nos conférenciers reviennent sur la tension messianique inhérente au mouvement d'émancipation national du peuple juif, sa dimension eschatologique et les mutations plus récentes d'un sionisme initialement exclusivement politique.
Ils sont attendus, tous, chacun d'eux. Leurs visages souriants encadrés de la supplique Bring them home now! nous sont familiers. Pourtant nul ne sait s'ils reviendront, quand ils reviendront, et dans quel état ils reviendront...
Alors que la guerre à Gaza a repris, les familles israéliennes protestent pour réclamer la reprise des négociations qui pourraient assurer la libération des leurs.
Nous réunissons ici l'ensemble des émissions réalisées sur le sort tragique des otages israéliens et des disparus du 7 octobre.
"Israël devrait se souvenir que son existence est dûe à un vote de l'ONU" La phrase d'Emmanuel Macron a mis le doigt sur un sujet particulièrement sensible: entre les condamnations systématiques d'Israël par l'Assemblée générale, la scandaleuse assimilation - depuis retirée - du sionisme à du racisme en 1976, jusqu'à la complicité d'employés de l'UNRWA aux massacrex du 7 octobre et la passivité de la FINUL face au réarmement du Hezbollah , les relations entre l'état hébreu et l'organe international ont pour le moins été houleuse. Nos conférenciers reviennent sur l'histoire et la nature des interactions entre Israël et les instances internationales.
Soixante ans après Vatican II, où en sont les relations judéo-chrétiennes? La judéité de Jésus est-elle enfin intégrée dans les consciences chrétiennes? Quant aux Juifs, leur regard a-t-il changé sur leurs "frères cadets"?
À l'heure où les fêtes de Noël et Hanouca se rejoignent, nos archives vous accompagnent dans les réflexions théologiques et historiques qui enserrent les complexes relations entre la chrétienté et le judaïsme.
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella et l'eurodéputée Marion Maréchal-Le Pen se sont rendus en Israël afin de participer à une conférence consacrée à la lutte contre l'antisémitisme. Cette visite sidérante - l'État d'Israël n'avait jamais accueilli le parti d'extrême droite jusque-là - marque une nouvelle étape dans la stratégie de conquête de l'électorat juif.
Nos conférenciers reviennent sur la fondation du parti nationaliste, ses soubassements idéologiques et la redirection empruntée par Marine Le Pen: s'afficher comme le bouclier des Juifs tout en refusant de se confronter au passé antisémite.
L'attente obsédante d'une partie des otages vivants, encore détenus par le Hamas, s'accompagne du retour déchirant des dépouilles de ceux qui ont été assassinés par leurs geôliers. Cette actualité terrible met une nouvelle fois en lumière l'attachement irréductible de la tradition juive à l'inhumation des défunts. Tiré de la terre, le corps doit y retourner - par respect pour le mort mais aussi pour amorcer le travail de deuil.
De la création d'Adam (le "terrien") à la disparition de Moïse, du silence d'Aaron face à la mort de ses enfants à l'insurrection de Job contre l'injuste souffrance, nos intervenants explorent le rapport juif au corps, à la mort et au deuil.
Si le vêtement (begued) dérive en hébreu de la même racine que la trahison (bogued) c'est qu'il dévoile de nous autant qu'il cache. De la nudité d'Adam et Eve au déguisement de Pourim, en passant par les costumes des prêtres et les franges rituelles (tsitsit), le judaïsme accorde aux habits une importance symbolique qui dépasse leur fonction utilitaire. Notre dossier explore les multiples coutures de l’habit dans la tradition juive: sa fonction dans l'économie religieuse, la tension autour de la notion de pudeur.
La mort du pape François nous invite à nous replonger dans l'histoire de l'amitié judéo-chrétienne. Et notamment dans la pensée de l'historien Jules Isaac, lui qui aura milité sans relâche pour que l'Église reconnaisse, affronte et surmonte son antijudaïsme historique. Dans cet article d'octobre 1963, alors que se déroule Vatican II, concile décisif dans l'amitié judéo-chrétienne, l'historien juif livre son testament ultime, puisqu'il meurt le 5 septembre, quelques jours après sa publication. La déclaration phare de Vatican II, Nostra Aetate ("à notre époque"), qui doit beaucoup à Jules Isaac, sera adoptée le 15 octobre 1965 : elle entame un dialogue inédit avec Israël, reconnaît les racines juives du christianisme, rejette le mythe du peuple déicide, condamne l'antisémitisme et encourage un dialogue apaisé entre juifs et chrétiens.
Depuis le 7 octobre, les collectifs de Juifs antisionistes saturent l’espace médiatique. Ils sont invités dans les émissions populaires, sont cités par les journalistes aux heures de grande écoute et leurs interventions circulent de manière virale sur les réseaux sociaux. Certains sont laïques et se revendiquent du progressisme social et politique, d’autres sont des Juifs intégristes dont la vie est régie par une réglementation religieuse stricte. Pourtant, bien que tout semble les opposer, leurs ressorts idéologiques sont très similaires.
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